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| Chroniques Noires Atlanteus | |
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Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Chroniques Noires Atlanteus Dim 14 Oct - 12:16 | |
| Saison 1: Le chasseur venu de la mer Prologue : La bataille faisait grandement rage. Sur cette mer où le sang coulait et les flammes brûlaient, un engagement des plus épiques et méconnus de l’Histoire du Monde se déroulait. Deux hommes, deux légendes. Le redoutable Œil de Cyclone, capitaine du Xzelkuras, contre le Roi des Océans, Seigneur des Pirates, le légendaire Maelstrom Eternel aux commandes du magnifique Arvantura. Or, celui-ci était déjà particulièrement bien amoché par les terrifiants canons de son adversaire. Le galion tanguait dangereusement et pour la première fois de sa vie, le Maelstrom Eternel avait peur. Il savait qu’il avait en face de lui un adversaire remarquable, un terrible stratège. On le surnommait d’ailleurs le « Rathalos des Mers », dû à la grande puissance de feu de son navire et à sa grande stratégie redoutée de tous. Le Xzelkuras fit pleines voiles face à son adversaire dans l’espoir de le briser en deux. En si grande difficulté, Maelstrom Eternel hurla enfin : « Que le gong hurle ! ». Et le gong hurla. Du Arvantura blessé, un lourd son se propagea à travers l’espace, le temps, les terres et les mers. Et au plus profondes des abysses, le titan entendit l’appel de son maître. Le colosse se réveilla et remonta lentement à la surface. Un si terrifiant hurlement se fit ainsi entendre. Sur les ponts des deux navires, ce fut soudainement le silence. Le feu ne brûlait plus, les lames ne firent plus d’étincelles, et un terrible grondement vint des profondeurs des mers. Surgissant des océans, le titan des abysses embrassa le ciel infini, et une grande vague frappa les deux navires sous les yeux terrifiés d’Œil de Cyclone, et le sourire du Maelstrom Eternel. Et d’un simple coup de son imposante queue, il brisa le Xzelkuras en deux. Tous les marins finirent à l’eau. Replongeant dans les profondeurs, la grande corne du caedeus déchira la terre et un énorme séisme fit trembler terres et mers. Sur terre, les montagnes tremblèrent alors et un démon fut libéré de la glace. Mais ceci est une autre histoire. Œil de Cyclone fut le seul capturé par Maelstrom Eternel, tous les autres hommes furent abandonnés en mer. Mais le Roi des Océans est un guerrier respectable envers ses ennemis, et en tant que bon pirate il décida de laisser son adversaire en vie. Mais bien entendu, pour cela, il en fit son captif durant toute une semaine. Enfermé dans les cales du galion, le capitaine perdu était nourrit les yeux bandés afin que celui-ci ne puisse point voir où on l’amena. Car ce fut cela le plan du Roi des Océans. Après une semaine à parcourir les mers, il jeta l’homme par-dessus bord près d’une île déserte… Sur cette île inconnue, l’homme détruit dû faire face aux dragons, tel un couple de rathalos et de rathian, des nargacugas, et bien d’autres créatures que vous connaissez tant. Car cet homme survivra pendant presque deux années sans armes ni armures. Mais il y trouva un temple. Un temple ou était jalousement gardé un coffre, un coffre contenant une rhapsodie. Et c’est là que la véritable aventure vit l’aube… Pour réagir à la fic, c'est ici: http://www.monsterhunter3-wii.com/t5032-reaction-chroniques-noires-atlanteus#56170 | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Dim 14 Oct - 13:09 | |
| CHAPITRE I : Moga Deux années s’écoulèrent. Et il marchait sur l’herbe, encerclé par la mer, au loin, le village. Seulement armé d’une imposante et étrange lance argenté, et équipé d’une armure en écaille de rathalos, le héros était seul se dirigeant vers le village de Moga. La guilde l’avait envoyé ici, à ce petit village victime de la tyrannie d’un grand dragon marin. Son objectif est, comme vous l’aurez deviné, de chasser cette créature. Traversant la dernière plaine où les aptonoths restèrent non préoccupé par la présence de notre chasseur, ce dernier bu un peu d’eau sur le ruisseau qui s’écoulait d’une cascade. Non loin de cette chute d’eau, il y trouva des graines et de l’herbe d’air qui pourrait lui permettre de respirer sous l’eau lors de ses futures chasses. A présent, sa besace un peu plus remplie, notre chasseur se remit en marche. Sous ce temps magnifique, son voyage se déroula calmement jusqu’au village. Arrivé à destination, il fut étonné par la pauvreté qui régnait autour de lui. Je ne parle pas de pauvreté au premier sens du terme, mais surtout de tristesse. Car croyez-moi, avec les richesses de l’océan, Moga est bien loin d’être un village pauvre, même sous la tyrannie du dragon des mers. Les villageois étaient justement rassemblés encore à la place du village, malgré l’approche de midi et les commerçants désirant achever leur matinée. L’ambiance n’était pas assez joyeuse pour si beau petit village. Dès son arrivée, tous les regards furent braqués sur lui. Il était sans aucun doute le seul chasseur du village. Puis il y eu beaucoup moins de bruit, comme si son arrivée imposait le silence. Et ce fut le cas. En moins de trois minutes, il n’y eu plus un seul bruit. Et tout à coup, un enfant cria « Il est là ! Il est là ! ». Dès ce moment, le chasseur sut qu’il était grandement attendu. Tout doucement, les villageois retournèrent un à un à leurs activités et rapidement, la joie se montra enfin. Une main prit celle de notre héros et l’entraîna à travers la foule jusqu’à une grande hutte. Cette main était celle d’une jeune femme habillée comme une servante de la Guilde. Dans la hutte, cette dernière lui souris et se présenta à notre héros. Derrière elle, il y avait un très vieil homme. Celui-ci fumait calmement sa longue pipe et, à la vue du chasseur, se mit à sourire également. -Bienvenue à vous ! Mon ami ! Fit le vieil homme. -Je vous salue, vieil homme ! La Guilde m’a envoyé ici pour ce dragon. -Oui… Oui, mon grand ! J’ai long à vous conter sur ce dragon des mers. Tout d’abord, je souhaite, au nom du village, vous remercier grandement pour avoir accepté de nous aider. Car ce n’est pas tous les jours que la Guilde s’intéresse à notre petite communauté. -Je vois ! -Je vous en prie, assis-toi, grand chasseur ! Oh ! j’ai oublié de me présenter. Je suis le chef de ce village, jadis grand chasseur protecteur de mon village que je chéris trop. Ah ah ! La chasse… Quelle merveilleuse époque… Et vous, jeune hommes, qui êtes-vous ? -Je ne peux rien vous dire concernant mon passé, honorable homme ! Néanmoins, je vous prierez de m’appeler Xzelkur. -Xzelkur ? Ce nom me rappelle vaguement quelque chose… A ces mots, le chasseur fronça les sourcils et décida de changer de sujet : -Pouvez-vous me parler de ce dragon ? Honorable ! -Oh ! Oui, oui… Bon ! Tout a commencé il y a tout juste deux ans. Un grand lagiacrus sème la terreur sur nos mers empêchant ainsi tous échanges commerciaux avec le continent. Pire encore, la pêche en mer et impossible, car ce monstre blanc nous guette, et l’accès à l’île déserte est devenu trop dangereuse car il s’y repose souvent et n’hésite pas à attaquer le moindre intrus. Mais le pire de tout cela, ce sont ces séismes… Oh, quelle tragédie… L’environnement écologique est perturbé sur l’île et bon nombre de créatures ont fuis craignant la présence du lagiacrus. Ces séismes sont si redoutables que notre village, construit en partie sur l’eau, ne pourra résister bien longtemps. Déjà, quelques huttes ont sombrés dans les ventre de la mer à cause de ce dragon blanc… -Attendez ?! Vous avez dit « blanc » ? | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Jeu 18 Oct - 20:32 | |
| CHAPITRE II : Le dragon blanc Le vieil homme acquiesça. Il s’agissait donc d’un lagiacrus blanc. Notre héros resta interdit, jamais il n’avait entendu parler ni vu un lagiacrus blanc. Confus, il tenta de questionner le chef sur les caractéristiques de l’animal mais ce dernier lui fit comprendre qu’il était un ancien chasseur et qu’il savait parfaitement bien de quoi il parlait. Alors, Xzelkur accepta la requête du chef, car cette histoire l’intriguait grandement. En effet, un lagiacrus n’est de nature non blanc, et ne provoque encore moins des séismes. Alors, le chef présenta la dame envoyé par la Guilde, elle s’appelait Tynia. C’est elle qui guida notre héros à travers le village et lui présenta la tente où il vivrait. Tynia était plutôt très bavarde et souvent un peu excité lors de ses explications, ce qui avait tendance à énerver Xzelkur. Ils sortirent de la hutte du chef et s’arrêtèrent sur la place. Autour d’eux se trouvaient quelques stands de marchandises, avec à chaque extrémité de la place centrale, une longue jetée en bois permettant d’accueillir les grands navires, et, de l’autre côté, le passage vers l’île. Car oui, Moga était essentiellement bâtit sur l’eau. Une fois la visite terminée, Tynia lui expliqua qu’il devait se rendre le plus souvent sur les plages de l’île afin de pouvoir rencontrer le lagiacrus blanc, puisqu’il s’y reposait de jour au soleil la plupart du temps. Or, afin de prouver sa valeur, il devait d’abord chasser un grand jaggi et une rathian, et en rapporter les crocs au chef. Xzelkur affirma cette décision et se retira dans sa tente. Il y fit ses préparatifs pour sa chasse de demain. Le lendemain matin, à l’heure où l’aube peine à illuminer l’horizon, Xzelkur enfila sa lourde armure avant de croquer un fruit. Empoignant sa lance, il s’en alla vers l’île. Dehors, il était apaisé par ce calme sublime sous ce ciel presque nocturne. Il contempla longuement la mer glaciale, soupira, et retourna vers ses préoccupations. Une petite heure plus tard, il se retrouva entre les arbres d’un petit bois qui bordait les collines au cœur de l’île. Il entendit au loin le bruit d’une chute d’eau, il marcha dans cette direction et vit la cascade sur un lieu particulièrement plat, sans arbre, entouré de petites falaises et où un ruisseau coupait le lieu en deux. Il y avait aussi un troupeau d’aptonoths, mais ils étaient bien peu, au moins cinq. S’approchant du ruisseau, Xzelkur constata des petites empreintes partant dans tous les sens autour du point d’eau. Selon son analyse, il s’agissait du grand jaggi et il n’était pas seul. De plus, les empreintes étaient on ne peut plus fraîches. Ils n’étaient donc vraiment pas loin. Notre héros recula, se cacha dans de la haute herbe et attendit. Un moment plus tard, les aptonoths semblèrent inquiets, les plus grands étaient nerveux et regardaient de droite à gauche. Puis tout à coup, des jaggis par dizaines bondirent de partout et se jetèrent sur deux des plus petits aptonoths. Le grand jaggi fit son entrée et s’interposa face au plus grand des herbivores qui tentait d’aider ses petits. Xzelkur empoigna sa lance mais resta caché, car les aptonoths n’avaient pas l’air de vouloir fuir, mais plutôt de défendre les plus jeunes. Ils pourraient donc blesser, voir éliminer, certains des jaggis, ce qui avantagerait beaucoup notre chasseur. La lutte continua et deux jaggis se retrouvèrent sous les lourdes pattes d’un aptonoth adulte. Leur mort fut instantanée. La grand jaggi était agrippé au coup du plus vieil herbivore et le mit à terre, ensanglanté. Un jeune aptonoth mourut sous les coups de cinq jaggis affamés. Mais d’un terrible coup de queue, trois des carnivores furent projeté du sol par un plus grand aptonoth. Puis, tout à coup, un hurlement strident retentit, une ombre géante survola le champ de bataille et une grande rathian percuta le grand aptonoth sur lequel le grand jaggi était agrippé. Le choc fut si violent que l’herbivore fut propulsé à plusieurs mètres. Or, le grand carnivore était resté agrippé par les serres de la dragonne. Cette dernière se posa sur le sommet d’une falaise et tua le grand jaggi d’un terrible crachat de flamme. Les autres jaggis, complètement déboussolé suite à la mort de leur chef, fuirent les lieux laissant le repas à la grande dragonne. Celle-ci se posa doucement au sol et, une fois les herbivores absents, elle dévora les deux cadavres d’aptonoths. Ce fut donc l’occasion pour Xzelkur. S’approchant très lentement derrière la wyvern, il visa un point vital, les tendons au-dessus du mollet de la jambe droite. Et, dans le calme le plus total, le héros planta sa longue lance dans la chaire de la dragonne qui, hurlant de douleur, recula brutalement en crachant une grande flamme tout en s’envolant. Mais Xzelkur parvint à se protéger des flammes grâce à son bouclier. Lorsque la rathian se posa à terre, elle s’écroula au sol car elle ne pouvait plus se poser sur sa patte droite étant donné que les tendons principaux aient été sanctionnés. Alors elle devînt une proie facile pour notre brillant chasseur qui abrégea ses souffrances en fendant son crâne. « Bien plus simple que ce que je m’attendais ! » S’exclama-t-il. Dépeçant les deux carnivores, Xzelkur s’en alla vers le village, là où le chef l’attendait. Quand tout à coup, une secousse frappa la terre… | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Mer 28 Nov - 18:31 | |
| CHAPITRE III : Lorsque Terre tremble, Mer meurt Le séisme ne dura que quelques secondes, mais il fut assez long et puissant pour faire trembler toute l’île. Inquiet, Xzelkur se précipita vers le village qui devait sans aucun doute se trouver dans un piteux état suite à une secousse pareille. Dans sa course, le chasseur entendit au loin un grand hurlement. Il s’agissait d’un cri de lagiacrus, Xzelkur en était sûr. Ainsi, un dilemme s’imposa à lui: Se précipiter au village pour tenter secourir certaines villageois en difficultés, ou tenter de chasser ce mystérieux lagiacrus blanc dès maintenant ? Il opta pour le lagiacrus. Se dirigeant là où les cris retentirent, il se déplaçait rapidement entre les arbres jusqu’à arriver sur la plage. Caché derrière un arbre, il vit le dragon blanc, mais trop tard, il s’enfonçait déjà dans le ventre de la mer. A présent, il en avait la confirmation, il s’agissait bien d’un lagiacrus blanc. Le mystère devint de plus en plus lourd. Un lagiacrus blanc ? Pourquoi blanc ? Les lagiacrus ont toujours eu une écaille bleu. Pensant aux villageois, Xzelkur rebroussa chemin et partit au village. Enfin arrivé au portail du village, Xzelkur fut frappé par les dégâts infligés par le séisme. Des femmes et enfants étaient en larmes, les stands du marché en ruines, des huttes étaient brisés en deux, et une petite partie du quai était dans l’eau. Des dégâts étaient lourd, Des hommes serraient leurs femmes et enfants dans leurs bras, tentant de cacher leurs larmes. Ils avaient perdu tellement. « Ce séisme était violent, et il commence à en avoir beaucoup plus avec une telle ampleur… » Expliqua le chef du village, attendant déjà Xzelkur. -Comprenez, chère ami, votre aide nous est primordiale ! -C’est-ce que je constate… Mais j’ai du mal à croire qu’un simple lagiacrus puisse faire de tels dégâts… -Ce lagiacrus est trop différent des autres, il crache des flammes, cela n’est pas commun pour un lagiacrus ! -Même impossible ! Jamais je n’aurais pu penser entendre une chose pareille dans ma vie, et encore moins la voir… -Vous l’avez vu ? -Oui, juste en face de la forêt, derrière la grande colline. Autant dire qu’il est trop proche du village. La menace est réelle. Vous devriez évacuer les lieux. -Evacuer le village ? Impossible, je ne peux le quitter. -Cela n’est pas mon problème, mais pensez aux habitants, toutes ces familles. -J’y pense, jeune chasseur, j’y pense trop, même. Voilà bientôt deux années que je ne dors plus… Tout à coup, un homme hurla. Il signala au village qu’un navire était sur le point d’accoster au village. Ce navire était grandiose et sinistre. A la vue de ce navire, le sang de Xzelkur ne fit qu’un tour: Des pirates. Mais le vieil homme le rassura, il s’agissait bien de pirates, mais ils ne venaient pas semer le trouble, au contraire, ils étaient plutôt l’une des seules sources de survie de ce village. Ils apportaient des vivres en échange de rhum. Les pirates venaient aussi passer la nuit pour se reposer et conter des histoires. Ils n’étaient pas du tout malveillant. Xzelkur avait bien reconnu ce blason sinistre sur les voiles du galion, il s’agissait bien du Maelstrom Eternel, le Roi des Océans. Le plus grand de tous les pirates. Bien plus tard, le crépuscule étouffa la lumière céleste, et la pénombre installa son règne. La nuit était tombé sur l’île, et le petit village qui pleurait encore ses pertes. Mais les pirates avaient encore des histoires à conter en cette belle nuit sous la bienveillance des étoiles. Les hommes, femmes et enfants s’étaient réunis autour d’un grand feu de nuit. Xzelkur était là aussi, et entendre les récits du Maelstrom Eternel l’intéressait grandement. Ce dernier était le seul debout en cette nuit, tous les yeux furent braqués sur lui. Il était le conteur de la nuit. « Grandiose il était, Effrayant nous le vîmes, ce titanesque dragon du fond des abysses est lié à la terre et à la mer. D’où notre dicton: Lorsque Terre tremble, Mer meurt. Là où le mystère est roi, il dort, là où l’inconnu est, il surveille. Son nom est oublié depuis l’aube du monde… » Et le pirate nous conta ses histoires tout le long de la nuit. | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Lun 3 Déc - 20:48 | |
| CHAPITRE IV: Le tsunami blanc Les lueurs matinales tuèrent les dernières ténèbres de la nuit. Les pirates livrèrent leurs dernières caisses de vivres et reçurent en échange bon nombre de tonneaux de rhum ainsi que d’autres présents utiles pour leur prochain voyage en mer. Leurs armes furent réparés, ils en rachetèrent d’autres à l’unique forgeron du village. Xzelkur était seul, assis sur une pierre non loin de l’entrée du village, il regardait les pirates faire leurs préparatifs tout en songeant au récit du Maelstrom Eternel de la veille. Cette histoire de secret perdu et monstrueuse créature des profondeurs. Le village se réveillait lentement et paisible au moment où les pirates étaient prêt à lever l’ancre. Puis, il y eut un hurlement lointain. Le hurlement d’un dragon, Xzelkur en était sûr. Le chef du village vint à lui et s’exclama: -Vous entendez ? Vous aviez raison, le lagiacrus se rapproche dangereusement du village. -Je l’ai entendu, j’ai besoin de chasser ce dragon pour comprendre quelque chose. -Quoi donc mon ami ? -Et si ce n’était pas lui le coupable des séismes ? Et si ces séismes étaient l’œuvre d’un dragon marin bien plus grand encore, comme nous l’a conté hier le pirate. -Fou que vous êtes, mon ami. Une telle créature ne peut exister… -Pourquoi pas ? -S’il vous plait, ne croyez pas à de tels sottises. D’ailleurs, voici le Roi des Océans qui approche. Le Roi des Océans vint à eux, le sourire grand, le regard effroyablement semblable à celui d’un tueur. Il s’arrêta devant Xzelkur et sourie, puis parla: -Ce cri est bien fort sinistre ! N’est-il pas ? -Oui, capitaine… Notre village est soumit à la tyrannie de ce lagiacrus blanc depuis bien trop longtemps. Nous avons fait appel à ce chasseur dans l’espoir qu’il en finisse avec nos malheurs. Répondit le chef du village. -Oui… Je vois, je vois ! Bie, qu’il vienne avec nous, nous vigie l’a repéré sommeillant sur la plage non loin du village, beaucoup trop proche d’ailleurs. Fit le pirate. -Il dort ? Il doit sans doute se reposer de ces chasses nocturnes sous le soleil matinal. Constata Xzelkur. -Nous avions remarqué quelque chose d’étrange sur ce lagiacrus. Je me ferais une joie de le manger avec mon équipage, car plus c’est étrange, plus on a des surprises en le goûtant. Ce lagiacrus est, selon la vigie, particulièrement grand et semble être redoutablement puissant. Chasseur, accepterais-tu de collaborer avec nous pour chasser cette créature marine ? Demanda le pirate. Après réflexion, Xzelkur accepta. Et très vite, ils effectuèrent un plan de chasse. Ce plan était très simple: Tandis que l’équipage lèvera l’encre pour partir en mer, ils longeront les plages afin d’apercevoir le lagiacrus endormit. Pendant ce temps, Xzelkur regagnera la plage par le terre. Arrivé non loin du dragon, il allumera une torche afin de signaler aux pirates son arrivée sur les lieux. Une fois le signal reçue, l’équipage bombardera la plage dans laquelle le lagiacrus dort. Les bombardement devraient le réveiller dans la folie la plus totale, et peut-être même le blesser selon la précision des tirs, puis, Xzelkur profitera de la confusion du monstre pour le mettre à mort. Plan judicieux proposé par Xzelkur qui fit rire le Maelstrom Eternel. Et ainsi, ils partirent en chasse. Xzelkur équipé pour partir en chasse, les pirates prêts à partir en mer, la chasse au lagiacrus pouvait enfin débuter. Le navire quitta le village de Moga et longea les plages sans trop s’en approcher afin d’éviter d’éventuels rochers. Quelques instants plus tard, de l’autre côté d’une grande colline, la vigie reconnut le lagiacrus. Il en avertie ses camarades, le dragon était bien endormit sous le soleil matinal. Très rapidement, l’ancre fut jeté en mer, les canons braquées sur la plage, prêt à bombarder la zone. Pendant ce temps, Xzelkur courrait le plus vite possible entre les arbres et buisson du bois qui couvrait la colline. Il ne lui manquait qu’une centaine mètres, mais il s’arrêta brusquement: Un deviljho. Damnation ! Xzelkur ne devait plus faire aucun geste, car si le monstre repérait la présence du chasseur, son hurlement et sa violence serait tellement grande que cela pourrait contrecarrer tous les plans. Le deviljho est considéré comme être une des créatures les plus redoutables connues. En défier un seul est considéré comme du suicide. Cette immonde créature bipède géante était couché à l’ombre, elle regardait en direction de la plage et donc, n’avait toujours pas aperçu Xzelkur. Ce dernier se retrouva dans une impasse. Il serait trop risqué de l’affronter seul, le contourner aussi puisque le moindre bruit pourrait l’alerter. Il fallait qu’il s’en aille, mais comment ? Puis Xzelkur eu une idée particulièrement judicieuse, mais risqué, elle aussi. Non loin de lui se trouvait un buisson sec, et il vit le navire au loin. Il prit alors sa gourde d’alcool, la versa sur le buisson et alluma un feu avant de s’éloigner le plus silencieusement possible, tout en essayer de s’avancer vers la plage. Le feu grandit vite, et rapidement, tout le buisson fut en flamme. De la fumée noire commençait à s’élever haut dans le ciel, mais il eu un imprévu. Les flammes dévorèrent les plantations aux alentours, il n’avait pas plut depuis un certain temps et donc, la végétation était plutôt sèche et facilement inflammable. Le deviljho sentit la fumée et s’éloigna des lieux, l’odeur de la fumée devait le déranger, le plan du chasseur fonctionnait à merveille. Mais tout à coup, il y eu des explosions de partout, des arbres furent arrachés et du sable s’envola. C’était les pirates, ayant vu la fumée, ils ont exécuté leur plan. Xzelkur accourut vers la plage et vit l’ombre du lagiacrus s’agiter dans la poussière provoquée par les bombardements qui ne cessaient point. Perdu dans toute cette confusion, le dragon se mit à hurler tout en courant dans tous les sens. Soudainement, un autre hurlement bien plus inquiétant surgit des bois, c’était le deviljho qui apparut de nulle part pour se jeter sur le lagiacrus. L’animal blanc semblait complètement désorienté. Le deviljho était agrippé sur son dos et sur acérait le cou en le mordant. Xzelkur restait figé sur place à profiter du spectacle, tandis que le simple feu de buisson se transforma en incendie de forêt… | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Jeu 13 Déc - 20:16 | |
| Chapitre V: Les flammes de l’océan Les flammes s’agrandirent dangereusement. La forêt prit feu et très vite, l’incendie dévora toute la colline. Mais pendant ce temps, le deviljho et le lagiacrus blanc livrait toujours bataille. Dans cette folie, Xzelkur constata une anomalie chez ce dernier: Un étrange pierre rouge était visible sur le crâne du dragon marin, placé un peu plus au dessus de ses deux yeux. Puis, tout à coup, le mystère s’intensifia, le lagiacrus se mit à cracher des flammes sur le deviljho enragé. Ses deux anomalies étaient-elles liées ? Possible ! Selon Xzelkur. Le chasseur ne pouvait toujours pas intervenir, qui serait assez fou pour attaquer un deviljho et un lagiacrus sous une pluie de feu de canon ? Mais bientôt, les tirs aux canons des pirates cessèrent, le sable ne fit plus voler de poussière et la fumée se dissipa. Il ne restait plus que les deux dragons dans leur folie sanglante. Le lagiacrus parvînt à cracher une flamme sur son ennemi qui s’écrasa au sol. Profitant de l’occasion, le dragon marin s’agrippa sur son adversaire et tentait de lui broyer le cou en y écrasant sa mâchoire. Mais le deviljho se revela rapidement et plaqua le dragon blanc sur une paroi rocheuse. Ce dernier fut sonné, et le grand dragon vert lui mit son crâne dans la gueule. Serrant de toutes ses forces, la mystérieuse pierre rouge se brisa sous la pression d’une dent du deviljho, puis subitement, la vie quitta le lagiacrus. Le dragon vainqueur lâcha sa proie et la renifla. Le dragon marin semblait bien avoir rendu l’âme. Xzelkur dégaina sa lance, prêt à chasser sa proie. Le deviljho ouvrit grandement sa gueule afin de dévorer sa victime quand tout à coup, un souffle glaciale étrange vint le frapper. Puis des nuages noires vinrent assombrir les cieux et de la grêle se mit à tomber. Le splendide soleil ardent disparut en moins de cinq minutes. Cela n’avait rien de naturel. Et l’inattendu survint, le lagiacrus blanc se releva, les blessures guérit, avec une pierre de couleur blanche sur le crâne. Il se cabra sous la tempête de glace et poussa un hurlement si grandiose que tout se mit à geler tout autour, dont le deviljho. Celui-ci fut brutalisé par ce froid instantané et affaiblit par tout son sang perdu. Dans toute sa grandeur, l’énigmatique lagiacrus blanc chargea son adversaire qui se retrouva de nouveau au sol. Attrapant dans la gueule la nuque du deviljho, le dragon blanc broya cette dernière sous un dernier cri d’agonie du dragon vert vaincu. Cette fois-ci, vous pouvez me croire, le deviljho était bel et bien mort, quant au lagiacrus, il restait dans une grande forme, comme s’il ne venait pas de se battre contre l’une des créatures les plus dangereuses connues à ce jour. Mais la vigie du navire des pirates n’avait rien raté de la scène et en informa ses compagnons. Sachant que le lagiacrus était toujours en vie et que Xzelkur se retrouvait à présent seul face à lui, le Maelstrom Eternel eu une idée pour en finir une bonne fois pour toute. Il ordonna de nouveaux tirs à canon sur la plage. Le dragon blanc, de nouveau perdu dans cette pluie de boulets de canon qui s’écrasaient tout autour de lui, prit peur et plongea dans le mer en direction du navire. Sur le navire, le Roi des Océans ordonna l’allumage de feux de détresse afin de prévenir Xzelkur qu’il devait se rendre à tout prix sur le pont, puis un grand filet de pêche fut lancé dans la mer tout le long du navire. Sur terre, Xzelkur aperçu le signal de détresse, il savait qu’il devait se rendre sur le navire malgré l’incompréhension de la tournure des évènements. Il courut alors vers les rochers qui se rapprochaient le plus du navire avant de plonger dans l’eau et de rejoindre le galion à la nage. Sur le navire, les canons fut braqué vers l’eau afin d’effrayer le dragon blanc vers le navire. Le plan fonctionna à merveille, car tout à coup, le navire se mit brutalement à tanguer. Le lagiacrus était prit dans les filets, il n’y avait donc plus de temps à perdre et surtout ne pas risquer que le dragon marin fasse rouler le navire. A l’aide d’un imposant magnétisme permettant de faire remonter le filet de pêche et la force de tous les hommes du navire, le filet de pêche fut lentement remonté et bientôt, le lagiacrus blanc se retrouva à la surface en s’approchant doucement du pont où une centaine d’hommes l’attendait, tous armés jusqu’aux dents. Mais la tempête de grêle s’intensifia et le dragon blanc se défendit en crachant des éclats de glace. « Prenez garde ! Il est maudit, c’en est un qui est maudit !! » Hurla le capitaine, épée dégainée. Xzelkur fut enfin devant le navire, mais il lui fallait encore trouver le moyen d’y monter. Il se mit donc à hurler et une échelle de corde lui fut lancé. Sur le pont, le lagiacrus fut enfin ramené autour des hommes. Mais le filet de pêche le paralysait dans ses mouvements et se battre était presque impossible, mais il pouvait toujours cracher des éclats de glaces aussi tranchants qu’une lame d’un katana. Huit hommes remontèrent un canon qui fut pointé en direction de la créature. Xzelkur arriva enfin sur le pont et s’exclame. -Mais qu’est-ce donc que toute cette folie ? Pourquoi la tempête ? Pour ces flammes sortant de la gueule de ce lagiacrus ? -Chasseur ! Ce dragon est maudit par une vieille colère provenant d’un autre monde ! Je connais cette malédiction et je vous demande de faire en sorte que ce lagiacrus ne puisse plus du tout bouger car malgré la haute résistance de ce filet, je doute qu’il ne tienne longtemps ! Répondit le Roi des Océans. -Soit ! Je le tuerais comme il se doit ! -Le tuer n’est pas ce que je vous demande, juste, il ne doit plus bouger ! Xzelkur acquiesça et demanda à ce que l’on amène un autre filet afin que l’autre ne se brise entièrement. Puis il concocta avec l’herbe qu’il avait trouvé lors de ces quêtes une substance aux effets soporifiques. Ensuite, il emprunta un fusil à un pirate et fabriqua quelques balles avec la substance fabriquée afin d’en faire des munitions endormantes. Le fusil prêt, Xzelkur tira sur le dragon blanc au moins sept balles. Puis, quelques instants plus tard, ce dernier s’endormit. Le Maelstrom Eternel se mit à rire et s’approcha du crâne de la bête, dégaina sa dague, et arracha la pierre blanche. Tout à coup, le lagiacrus se releva brutalement et poussa un dernier cri d’agonie avant de rendre définitivement l’âme. Aussitôt, les nuages se dissipèrent et le tempête disparut. Le soleil déchira les derniers nuages inquiets et les couleurs réapparurent comme par magie. Le Roi des Océans ouvrit sa main et la présenta à Xzelkur: -Voyez-vous ? C’est-ce maux qui a brûlé vos côtes. A présent le cauchemar est terminé et je me dois de vous quitter très chère, prenez cette corne de lagiacrus comme preuve de votre victoire et repartez en mer afin de rejoindre ce bon petit village. Adieu, chasseur ! Sur ces mots, le héros s’exécuta sans répondre. | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Sam 12 Jan - 21:08 | |
| Chapitre VI : Le Héros de Moga Le soir venu, des grandes flammes jaillirent agressant le ciel nocturne. Mais il ne s’agissait pas de flammes d’un grand banquet organisé par le village pour féliciter Xzelkur d’avoir vaincu le lagiacrus. Non, il s’agissait bien évidement de l’incendie provoqué par la mégarde du héros lors de sa précédente chasse. Mais cette fois-ci, l’incendie avait détruit presque un quart du bois sur la grande colline. Tous les villageois étaient réunis afin d’éteindre le feu en se transmettant une série de sceaux d’eau. Mais heureusement pour eux, les cieux étaient assez nuageux avant que le crépuscule ne dévore toute lumière céleste, il y avait donc de grandes chances que la pluie leur vienne en aide. Continuant ainsi à jeter l’eau sur les flammes sous la nuit, aucun villageois n’entendit les miaulements de détresse qui retentirent derrière les bois en feu. Excepté Xzelkur qui, poussé par la curiosité, bondit dans les flammes malgré les alertes des villageois. Ces derniers le prirent tous pour un fou et pensèrent qu’il était perdu. Mais au cœur de l’enfer brûlant, le chasseur fut guidé par les appels et accourut là où ils prenaient source. La chaleur était insupportable, mais il savait qu’il n’avait pas à se plaindre contrairement à la créature qui agonisait au loin. Manquant de peu de se faire écraser par un arbre en flamme, Xzelkur passa à travers un grand mur de flamme et tomba sur un petit chat couché au sol en forme de boule. Le héros de prit dans ses bras, il était brûlant et avait des difficultés à respirer. Tout à coup, un bruit assourdissant fracassa les cieux noirs, c’était un orage. Mais pas un simple orage, car très vite, les vents se levèrent et soulevèrent branches et braises du bois en flammes. L’eau se mis à tomber du ciel, c’était de grosses gouttes, et très vite, la pluie devînt déluge. L’île était devenue la proie d’une grande tempête. Xzelkur ne réfléchit pas un instant et se précipita vers les villageois qui hurlaient de peur avec le pauvre petit chat qui toussait de plus en plus. La pluie parvînt tout de même à les rafraîchir et les flammes s’abaissèrent. Mais la fumée dégagée de l’incendie sous la pluie rendait la visibilité quasi nulle, et la respiration était difficile. Perdu, le chasseur courrait dans tous les sens dans l’espoir de sortir d’ici au plus vite, mais plus il avançait, plus les flammes se présentaient à lui. Puis, par miracle, une main l’attrapa et l’entraîna en dehors des bois. C’était Junior, le fils du chef du village. Les deux hommes essoufflés se posèrent sur le sable mouillé de la plage. Junior fit comprendre à Xzelkur qu’il ne comprit pas son geste de se jeter ainsi dans le danger. Ce dernier lui montra le petit chat qui toussait de moins en moins et Junior se mit à sourire. « Vous êtes vraiment un héros… » Lui dit-il. Mais la tempête ne faisait que de commencer et déjà les vents soulevèrent les vagues dangereusement, il fallait rentrer tout de suite. L’incendie perdit de sa grandeur, abattu par la violence du déluge. Xzelkur et junior rejoignirent les villageois et leurs ordonnèrent de rentrer chez eux tout de suite, car la tempête semblait être particulièrement dangereuse. La nuit entière se déroula sur la crainte que le village ne soit pas trop endommagé par la violence du temps. Chaque personne se trouvait seul dans sa hutte à attendre le lendemain dans l’espoir que la tempête se calme. Dans sa hutte, Xzelkur nourrit le chat qui venait seulement de se remettre de sa grande peur. Puis il se présenta à lui tout en le remerciant : -Chalut à vous ! Brave chasseur ! Au nom du Roi des Chats, je ne pourrais jamais vous remercier assez pour m’avoir sauvé la vie. Je me présente, je suis Joke, felyne du Continent du Nord. Je suis un très grand guerrier capable de vaincre un jaggi, ne riez pas, j’en ai déjà mis un à terre. -Je te salut, petit felyne ! Je suis Xzelkur, chasseur envoyé par la Guilde à Moga pour chasser un lgiacrus responsable des séismes qui terrifiaient le village. Mais, dis-moi, que fais-tu ici, sur cette île ? Il est rare de voir un chat si près de l’eau, vous qui en avez peur ! -Oh, vous savez, depuis que je suis un bébé chaton, j’ai un rêve d’homme. Et ce rêve devient de plus en plus fort chaque jour. Je désire découvrir le Continent du Sud. Découvrir de si grands horizons, d’autres mondes… Et vous humains, vous qui construisez des navires si grands et majestueux pour conquérir les mers et océans, pourquoi n’allez-vous pas au Continent du Sud pour le découvrir ? Car, si je ne me trompe pas, grâce aux récits que le Roi des Océans nous conte depuis des siècles, il y aurait bien un continent, une autre terre par-delà la mer. N’est-ce pas ? Est-ce vrai ? -Crois-moi, je m’y connais en navigation… Et je peux te dire que le mythe du deuxième continent est bien réel. Il y a bien un autre continent dans ce monde, mais aucun homme n’y a posé les pieds. J’ai été navigateur jadis, et j’ai vu ces côtes au loin, mais étrangement, je n’ai pas éprouvé le désir de les découvrir… Et puis, tu sais, même si nos navires sont de plus en plus grands, surtout ceux de la Marine, nous craignons toujours ces eaux mystérieuses où le mystère demeure roi. Il y a bien des dragons dans les profondeurs des océans, et un seul d’entre eux est capable de renverser un navire. C’est pour cela que la capitale Loc Lac n’a jamais lancé d’expédition officielle afin de découvrir ces autres terres, car nous craignons et ignorons tout des dragons des océans, la Marine ne se contente que de gérer le commerce entre les îles proches du continent, c’est tout. Puis la discussion continua longuement, pour ne pas dire toute la nuit. Une amitié s’était formée, et le lendemain, la tempête fut calmée. Mais à l’aube, on frappa à la porte de Xzelkur, ce dernier l’ouvrit, et tout le village l’applaudit pour sa chasse grandiose et son sauvetage miraculeux. La légende du Héros de Moga venait de naître, tandis que celle d’Atlanteus sommeillait encore… | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Ven 22 Fév - 21:55 | |
| Chapitre VII : Le réveil des abysses Le petit matin, Xzelkur était seul assit sur le quai en bois du port Moga. Sur ses jambes dormait le petit chaton, Joke, qui semblait faire un merveilleux rêve. Scrutant l’horizon marin, le Héros de Moga semblait lui aussi plongé dans ses rêveries, on pourrait presque croire qu’il était en méditation avec la mer qui répondait à ses prières. Sans armure ni arme, il laissait ses cheveux mi long danser avec la folie des vents, ne clignant pas des yeux, son esprit était tout à fait vide, entièrement ailleurs… Néanmoins, il entendit les pas de quelqu’un qui s’approchait derrière lui. A l’écoute des pas, il savait que c’était une jeune femme. En effet, il s’agissait de Tynia, la jeune et unique réceptrice du hall de la Guilde du petit village. Celle-ci s’avança plutôt timidement du chasseur qui ne s’était absolument pas du tout retourné pour la voir. Elle s’arrêta un moment et constata que le chasseur ne semblait pas vouloir prêter attention à sa présence, mais elle se permit tout de même de s’asseoir à ses côtés. Or, Xzelkur l’ignora toujours, seule la mer aux horizons infinies semblait le charmer, l’enchanter. Tynia inspira grandement et ouvrit la discussion : -Je voulais vous remercier pour avoir sauvé le village de ce dragon des mers, et aussi d’avoir, à l’occasion, sauvé ce petit felyne en proie de l’incendie de la veille. J’ignore si vous vous rendez compte à quel point votre intervention ici a été bénéfique pour nous. Ce n’est pas qu’un village que vous avez sauvé, mais des familles entières qui risquaient la famine à cause de cette créature qui nous empêchait de commercer avec le continent, et de pêcher nos propres poissons. Et pour vous remercier de votre acte brave et héroïque, le chef du village m’a chargé de vous annoncer que nous vous offrons le chalet dans lequel vous avez séjourné. Tous les villageois désirent vraiment que vous soyez des nôtres, ils se sentiront mieux en sécurité avec un si grand chasseur comme vous au village. -Navré ! C’est impossible ! Je ne peux pas vivre ainsi ! Je dois découvrir le monde, marcher, marcher, et encore marcher. Je suis un chasseur. J’ai envoyé ce matin même un message au Palais de la Guilde, à Loc Lac, dans lequel j’ai exprimé ma décision de me convertir en Chasseur Vagabond. Ainsi, je ne dépends plus du tout de la Guilde et mon nom a été effacé de la liste des Chasseurs Impériaux. Je refuse l’autorité, et mon choix est fait. J’aurais pu rester Chasseur Impérial mais mon expérience ici, avec le lagiacrus, m’a prouvé que j’ai attend le but que je me fixais depuis toujours. Ainsi, je ne dépends que de moi-même. Et je dois partir le plus tôt possible, ce soir, je ne serais plus ici. -Pardon ? C’est-à-dire que… Que la gloire, la célébrité et la richesse… Vous les niez ? Mais je ne comprends point, cela n’est pas ce que cherchent tous les chasseurs ? -Je ne recherche pas ce que les autres recherchent ! Je n’ai besoin que de moi-même, pas de l’estime des autres. Je ne demande qu’à découvrir le monde. L’argent, la célébrité et la gloire ne sont rien à mes yeux. Le monde est devant, la maison est derrière ! -Vous êtes vraiment un personnage incroyable… Je ne vous cache pas que de vous savoir partir m’attriste beaucoup… Tenez, prenez cette lettre, et s’il vous plait, promettez-moi de ne la lire que lorsque vous serez sur le continent… -Très bien… Sur ces mots, Tynia se leva et fit timidement ses adieux au chasseur. Celui-ci ne lui répondit qu’en levant sa main droite, sans aucun mot. Elle se retira vers le village, tête baissée, tandis que l’homme scrutait l’horizon marin en caressant son chat. Une histoire se termina ainsi ici, ou du moins, ne commencera pas. Bien plus tard, Xzelkur fit son sac de voyage dans sa hutte. Derrière lui, Joke dansait avec un balai faisant ainsi voler la poussière dans toute la pièce, mais cela ne semblait pas vraiment préoccuper le chasseur. Le sac fait, il alluma sa pipe et fuma en fixant de nouveau la mer. Puis, on frappa à la porte. Mais le héros ne répondit pas, ce n’est qu’après avoir fumé toute sa pipe qu’il ouvrit la porte. Dehors, tout le village l’attendait. Devant lui, le vieux chef avec une petite épée dans sa main. Il y eu un long silence, jusqu’à ce que le chef se mit à sourire et ouvrit le discours : -Xzelkur, Héros de Moga, alors ainsi vous nous quitter pour de bon ? Croyez-moi, nous en sommes bien triste… Nous aurons vraiment préféré que vous restiez ici, ne serais-ce que pour la protection du village, mais vous empêcher de partir serait bien trop criminel. Vous êtes un chasseur, et il est normal que vous ayez l’envie d’explorer le monde au-delà de ses limites. Nous ne pourrons jamais vous remercier assez pour avoir vaincu ce dragon, les séismes ne sont plus, la pêche et le commerce vont pouvoir reprendre, assurant ainsi la survie de tous sur cette petite île un peu trop oublié du continent. A présent, en gage de notre gratitude, je vous prie, s’il vous plait, chasseur, cette épée venant de mon père que notre forgeron avait réaffuté pour vaincre le lagiacrus. Ne l’oubliez pas, vous serez… Tout à coup, ce fut le choc ! Le terre se mit à trembler d’une telle violence que la plupart des villageois tombèrent au sol, certaines huttes tombèrent même sous le puissance du séisme, les barques de pêche tanguèrent dangereusement et les vagues se soulevèrent. Au sein des villageois, se fut l’horreur absolue. Xzelkur, lui, était perdu dans l’incompréhension la plus totale. Une fois la terre calmée, les cris cessèrent mais la peur se lisait dans les visages des hommes, femmes et enfants. Tout à coup, un second séisme bien plus violent frappa la terre. Cette fois-ci, quelques barques coulèrent sous la zizanie des vagues, une partie du quai se retrouva anéantie mais pire encore. Au loin, Xzelkur vit une imposante vague s’approcher dangereusement du village. La terre cessa de nouveau de trembler mais le danger était de plus en plus grand car au fur et à mesure qu’elle s’approchait de la côte, la vague grandissait monstrueusement. « La terre ne tremble pas qu’ici, le raz-de-marée en est la preuve. Vite ! Suivez-moi, réfugions-nous sur la colline, nous y serons en sécurité ! Mais courrez !! » Hurla Xzelkur. Puis, très vite, ce fut une centaine de villageois qui accourut vers la colline. Par chance, la vague était encore loin mais elle grandissait de plus en plus. Quelques instants plus tard, tous les villageois, sans exceptions, arrivèrent non loin du sommet de la colline, mais assez haut pour ne pas être emporté par la force de l’eau. Le vieux chef fondit en larmes avec son fils en voyant son petit village se faire engloutir sous la puissance de la Grande Mère. En seulement quelques minutes, toutes les huttes furent engloutie, le quai avait disparu, il ne restait que la place du marché qui persistait encore. Au sein de tous, le choc fut grand. Le lagiacrus n’était donc pas responsable des séismes. Mais alors, d’où venaient-ils ? Le soir, les villageois étaient réfugiés dans une grotte sûre non loin des restes du village. Il y avait un grand feu permettant de les réchauffer. Le silence était lourd, tout le monde avait tout perdu ici. La tristesse était à son comble. Puis Xzelkur se leva: -Chers amis, nous sommes en vie, c’est tout ce qui compte. J’ignore quelles sont les origines de ses séismes. Mais je peux vous confirmer qu’ils ne proviennent pas que d’ici. Le raz-de-marée prouve en effet que la terre à tremblé bien plus loin, dans la mer. -C’est l’œuvre de Tyranika. Le Dieu des Océans est en colère… Nous ne pouvons rien faire contre un dieu, c’en est finit de nous… Fit un villageois désemparé. -Chasseur… Vous avez vaincu le lagiacrus, vous avez remplit votre part du marché… Je vous conseille de partir maintenant au risque de perdre la vie. Les mers se sont plus sûres ici, rester sur l’ile est trop dangereux… Dit Tynia -Je regrette, il y a là un mystère qui me dépasse et il en est de mon devoir personnelle de découvrir ce qui se cache derrière ses séismes ! Répliqua Xzelkur. -Vous allez défier un dieu ? -Non, je veux en avoir le cœur net, s’il s’agit en effet d’un dieu, alors nous devrions quitter l’île le plus rapidement possible. Soudainement, Joke et un autre petit chat masqué firent irruption au sein des hommes accablés par la confusion et la tristesse: -Maître ! Maître ! Je viens de retrouver mon vieil ami Chacha ! Et, et, et, et, il sait !! -Voyons, du calme mon ami ! Explique-toi, qu’y a-t-il ? -Chacha a nagé dans la mer ce matin pour pêcher du poisson. Et il a vue au loin, bouger dans les noires profondes abysses, un dragon marin aussi grand que l’île elle-même… | |
| | | Xzelkur
Pseudo In-Game : Xzelkur Messages : 22 Date d'inscription : 13/08/2010 Age : 31 Localisation : bayeux (14)
| Sujet: Re: Chroniques Noires Atlanteus Jeu 9 Mai - 18:23 | |
| CHAPITRE VIII : La légende oubliée Les révélations du petit chat avaient fait comme un coup de tonnerre au sein des villageois. Un dragon marin aussi grand que l’île elle-même, cela semblait si inconcevable, et pourtant, le chef s’écroula. Retenu par son fils, Junior, le vieil homme transpirait à grosse goutte, comme si cette révélation l’avait violemment frappé, ou plutôt, le concernait directement. Abattue, abasourdit, et tétanisé, le vieil homme s’allongea un moment le temps de se remettre de ses émotions. Tout le monde présent dans la grotte ne prononçait aucun mot, les yeux rivés sur le chef mal en point. Il essayait de prononcer quelques mots, mais tout était encore trop flou. Xzelkur s’approcha du vieil homme et le rassura, lui faisant comprendre qu’il prenait tout le temps qu’il faudrait pour qu’il puisse parler. « C’était vrai… Elle était vrai… » Murmurait le chef. Mais Junior lui demanda de ne plus prononcer un seul mot afin qu’il puisse essayer de se détendre et calmer son état. Mais cela ne changeait rien en la situation qui était bien plus critique qu’elle ne paraissait. Si ce dragon était aussi grand que l’île, alors comment l’éliminer, le faire fuir ? D’où venait-il ? Qu’était-il ? Il fallait bien évidement se renseigner sur cette créature mais comment y parvenir ? Xzelkur s’éloigna du groupe et se posa contre la paroi de la grotte, juste à l’entrée de celle-ci, contemplant la demi-lune. Il songeait à ce mystère, et s’attendait à ce que les prochains jours soient remplit de découvertes et de surprises… Ce n’est que le lendemain matin que les révélations furent faites. Le vieil homme s’étant remis de son choc de la veille convoqua Xzelkur en privé, dans un coin reculé mais sûr de l’île. Ils n’étaient que tous les deux, assis sous une grande pierre, à l’ombre et entouré d’un grand silence. Le vieil homme avait un visage inexpressif, comme s’il n’avait jamais eu de sentiments, d’émotions. Quant à Xzelkur, il ne perdit pas de temps et posa directement sa question : -Que signifie tout cela ? Demanda-t-il. -Oh ! Voyez-vous, chasseur, depuis ma tendre enfance, mon père qui était lui aussi chef de ce village, à son époque, m’a toujours raconté des histoires de dragons des mers et de grands héros mettant un terme à leurs désolations. Comme tout père contant des histoires à son enfant, me diriez-vous ! Oui, bien sûr, c’est bien normal pour un père d’enchanter son enfant. Mais une fois que celui-ci grandit, il voit le monde, apprend de lui-même, et sourie comme rassuré de savoir que ces grands monstres n’étaient que des légendes créés dans le seul but d’enrichir l’imaginaire des plus jeunes. Le vieil homme marqua une pose, puis il se mit à soupirer et reprit son discours. Mon père avait un grand livre qu’il avait lui-même hérité de nos ancêtres. Ce livre réunissait tout le folklore de notre tribu, que des histoires de démons, d’esprits frappeurs, de grands dragons marins et de héros. C’était une sorte d’encyclopédie de notre tribu, de notre histoire. Mais ce livre réunit des sortilèges que l’on pratique encore de nos jours, ou plutôt, il nous permet de transmettre un enseignement à nos plus jeunes par le biais de ces croyances. Et, parmi ces histoires, il y en a une qui m’a véritablement terrifié dans ma jeunesse. Elle était écrite sous forme de poème, et aujourd’hui, son titre demeure encore comme adage principal au sein des pirates. Oui, cher ami, il s’agit de ce sinistre et inquiétant poème intitulé « Lorsque Terre Tremble, Mer Meurt ». -Oui, répondit Xzelkur, ce poème est trop connu à travers les mers. Sous le silence de l’azur tranquille, Il dort, Sur le ventre du rubis bouillonnant, Il attend,
Au nom du plus grand des Dieux, Je ne veux plus entendre parler de lui, Sa corne éventre Terre, et soulève Mer, Sous la loi du soleil, Nous chantons son retour, Car sa venue renversera le monde,
Lorsque Terre Tremble, Mer Meurt, Nous entendons les échos des abysses, Son réveil est notre révélation, Le jugement d’un monde, Il l’a oublié, il est seul, Aussi grand que les montagnes, Il fend les océans en deux,
Navaldeus, Seigneur des Abysses, Oh, Oh, Oh ! Mon Grand Seigneur ! Amène-moi dans les profondeurs, Là où tu sommeille, tu attends le jugement, Là où pleurent les fantômes d’un passé oublié, Dévore mon esprit humain, que je sois ton serviteur, Noyons le monde de la discorde et de la mélancolie, Punition divine !
Lorsque Terre Tremble, Mer Meurt, De la caverne marine la plus profonde, Tu surgiras, tu rugiras, tu puniras, Ta grande corne déchire le monde, Tu es la plaie de la terre, Tu es la plaie de la terre, Mais le gardien de la mer, Mais le gardien de la mer, « Ce chant a évolué par-delà les âges. En vérité, ce sont deux légendes qui ont fusionné à cause de certaines mauvaises transmissions de pirates ivres donnant ainsi naissance à ce chant unique ! -Ah, tiens ! Dit le vieil homme. Cela est-il vrai ? D’où tirez-vous cela ? -Je l’ai appris, il y a fort longtemps ! Et bon nombre de pirates vous le diront. Ce chant est une confusion entre deux légendes. Après, nous ignorons tout des deux dragons concernés, car oui, il y a bien deux créatures. L’une, vous la connaissez, de nos jours, on l’a nomme Navaldeus. Et je ne serais pas étonné de savoir qu’il y en a un dormant sous l’île. Ce dragon marin est gigantesque. Sa grande corne peut, comme le dit le chant, déchirer la terre et soulever la mer. Répondit Xzelkur. -Et si un Navaldeus dort sous l’île, pouvons-nous le chasser ? -Non ! Cela est bien impossible. Néanmoins, je connais un pirate qui a réussi à maîtriser un tel animal, mais je ne préfère pas savoir comment il s’y est pris… -Je… Il nous faut donc quitter l’île, n’est-ce pas ? Demanda le vieil homme, accablé. -Je crains que nous n’ayons point le choix ! Ce dragon est en effet aussi grand que l’île, ou du moins, assez grand pour briser un galion en deux… -Et… Qu’elle est la deuxième créature évoquée dans ce chant ? -Là, je l’ignore. Mais je pense qu’il s’agit d’un léviathan lié à l’origine du monde. J’ai déjà entendu d’autres variantes de ce chant, et elles me faisaient curieusement penser à notre divinité des océans Tyranika. Après, est-ce que ce chant personnifie le Navaldeus en Tyranika. Cela est fort possible. Mais comme je viens de le dire, beaucoup de pirates disent que deux géants sont évoqués dans ce chant. Et chacun a sa propre idée concernant l’identité de la deuxième créature. Dit Xzelkur. -Je ne pensais pas qu’un jour, une telle chose serait possible… -Navré, Honorable, mais seul contre un tel dragon, je ne peux rien faire. Il nous faudrait un fort pour au moins espérer faire fuir cette créature ! Expliqua Xzelkur. -Un fort ? Dites-vous ? Tout à coup, une curieuse expression se lisait sur le visage pâle du vieil homme, il semblait troublé, comme si quelque chose lui revenait soudainement à l’esprit. Nous avons peut-être un espoir… -C’est-à-dire ? De quel espoir parlez-vous ? -Je me souviens, dans ma plus tendre enfance, que mon père effectuait des recherches sur les origines de notre tribu. Il plongeait plusieurs fois par semaines de l’autre côté de l’île, sous la grande colline. Il aurait découvert de curieux vestiges d’une grande ville. D’ailleurs, vous aviez peut-être remarqué que des ruines sommeillent la plage Sud, là où le lagiacrus blanc a été chassé. Dit le vieil homme. -Oui, je confirme. J’ai trouvé cela d’ailleurs étrange. Quelles sont ces ruines imposantes ? -Ces ruines appartiennent à l’histoire de notre tribu. Nous savons que nous sommes les héritiers d’un peuple paisible, et ayant de grandes connaissances. Selon mon père et les découvertes qui ont été faites, nous n’avons pas toujours vécu dans des huttes en bois. Oh, non bien sûr ! Une ville sommeillerait sous l’île. Et nous en sommes les survivants, les derniers héritiers un cataclysme qui aurait, jadis, anéantit notre civilisation. Et selon mon père, il n’y aurait pas qu’une ville sous l’île… -Que voulez-vous dire par là ? -L’île aurait, il y a des décennies, été une presqu’île lié au continent. Mais cela n’est qu’une hypothèse tenue par mon père. Et nous ignorons comment un désastre aurait pu noyer les trois quarts de ces vieilles terres… Mais la découverte d’une baliste géante nous laisse de nombreux soupçons concernant l’existence d’un fort sous l’île. Après, il ne suffit que de vérifier… -Alors, c’est avec cette once d’espoir que je plongerai à nouveau dans la mer. Il nous faut élucider ce mystère, il se pourrait en effet que nous ayons une chance de rejeter ce dragon… | |
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